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Conseils à la profession : Médias sociaux

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Les documents d’accompagnement Conseils à la profession visent à fournir aux médecins des renseignements supplémentaires et des conseils généraux afin de les aider à comprendre et à mettre en œuvre les attentes définies dans les politiques. Ils peuvent également déterminer quelques meilleures pratiques supplémentaires concernant des questions précises sur la pratique.

De nombreux médecins utilisent les médias sociaux pour interagir avec d’autres personnes, partager du contenu avec un large public et rechercher des renseignements médicaux en ligne. Les médias sociaux peuvent offrir d’importantes possibilités d’améliorer l’éducation et de faciliter le discours et l’application des connaissances. L’utilisation des médias sociaux, qui sont très accessibles, informels, rapides et en constante évolution, soulève des questions sur la manière dont les médecins peuvent respecter leurs obligations professionnelles. Le présent document de Conseils qui accompagne la politique fournit des conseils supplémentaires sur la manière dont les attentes de la politique sur les médias sociaux peuvent être satisfaites.

Dispositions générales

Ces attentes professionnelles s’appliquent-elles à mon utilisation personnelle des médias sociaux?

La politique est axée sur l’utilisation professionnelle des médias sociaux par un médecin, mais elle peut également s’appliquer à une utilisation personnelle. Plusieurs facteurs influent sur la question de savoir si l’utilisation personnelle des médias sociaux peut être considérée comme étant non professionnelle, y compris, notamment, la nature et la gravité de la conduite ou de la communication elle-même, le fait que le médecin soit connu ou non comme étant un membre de la profession, pouvait raisonnablement être connu ou se présentait comme tel, et le lien entre la conduite ou la communication et le rôle du médecin ou la profession.

Les médecins peuvent décider d’utiliser des comptes professionnels et personnels, mais il est important de garder à l’esprit qu’il n’est pas toujours facile de séparer le professionnel du personnel. Même lorsque vous publiez à titre personnel, d’autres personnes peuvent connaître votre statut de médecin, ou les médecins peuvent parfois partager des détails personnels sur des comptes professionnels. Il est donc important que les médecins agissent de manière professionnelle dans les deux contextes.

La politique s’applique-t-elle à d’autres formes de communications électroniques telles que les courriels, les textos, la vidéoconférence et les applis de messagerie?

Selon les objectifs et les contextes pour lesquels elles sont utilisées, les communications électroniques qui ne sont pas traditionnellement considérées comme des médias sociaux peuvent avoir des répercussions larges et comprendre une interaction avec d’autres personnes d’une manière semblable à celle des médias sociaux. Dans ces circonstances, il est plus probable que la politique s’applique à la conduite d’un médecin. Par exemple, le fait de répondre à une liste de diffusion par courriels ou d’envoyer un bulletin d’information par courriel peut toucher un vaste réseau de personnes en ligne, de la même manière que la publication d’un message sur un forum de discussion ou une page de groupe sur une plateforme de médias sociaux.

Professionnalisme

Qu’est-ce qui est considéré comme un comportement perturbateur?

Bien que le terme « perturbateur » puisse avoir différentes significations dans d’autres contextes, dans la présente politique, un comportement perturbateur est manifesté lorsqu’une conduite inappropriée entrave, ou a le potentiel d’entraver, la prestation de soins de santé de qualité, la capacité du médecin à collaborer, et la sécurité réelle ou perçue par autrui

Les comportements perturbateurs constituent une menace pour les patients et pour les résultats des soins, en empêchant la convivialité et la collaboration essentielles au travail d’équipe, en entravant la communication, en sapant le moral et en empêchant l’observation et la mise en œuvre de nouvelles pratiques. Le caractère réellement perturbateur d’un comportement dépend de sa nature, du contexte dans lequel il se manifeste et des conséquences qui en découlent. Parmi les exemples qui ne sont pas susceptibles d’être considérés comme des comportements perturbateurs, citons les critiques constructives formulées de bonne foi dans l’intention d’améliorer les soins ou les installations pour les patients, ou la défense des intérêts des patients de bonne foi.

Parfois, une conduite inappropriée peut survenir en même temps que d’autres problèmes, par exemple des problèmes de santé, ou peut être influencée par différents facteurs de stress ou l’épuisement des médecins. Une liste de ressources et de soutiens est disponible sur le site Web de l’OMCO pour les médecins qui ont des inquiétudes concernant leur santé et leur bien-être.

Qu’entend l’OMCO par « professionnalisme » et « réputation de la profession » lors de l’utilisation de médias sociaux?

Le professionnalisme est un concept fluide et contextuel. Il peut obliger les médecins à naviguer et à équilibrer leurs devoirs envers les patients individuels, le public, le système de soins de santé, les collègues et eux-mêmes. L’engagement de l’OMCO à intégrer l’équité, la diversité et l’inclusion est également pertinent pour la façon dont nous pouvons conceptualiser le professionnalisme, étant donné que les concepts traditionnels de professionnalisme ont souvent été centrés sur les identités et les normes culturelles des groupes dominants.

En général, ce qui est considéré comme un comportement professionnel sera éclairé et guidé par les ressources de l’Ordre, y compris les politiques, et d’autres ressources professionnelles, comme le Code de déontologie et de professionnalisme de l’Association médicale canadienne et le cadre CanMEDS du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

Le maintien de la confiance est un aspect important du professionnalisme médical. La conduite des médecins peut avoir un impact sur la réputation de la profession lorsqu’elle érode la confiance du public dans la profession. Cela peut à son tour avoir un impact négatif sur l’accès des patients aux soins de santé et sur les soins aux patients eux-mêmes. L’évaluation de l’impact potentiel de la conduite ou de la communication d’un médecin sur la réputation de la profession sera basée sur une analyse des faits et de la situation. En plus de communiquer conformément aux principes du professionnalisme tels que décrits ci-dessus, le maintien de la réputation de la profession nécessite :

  • d’agir conformément à la loi
  • de participer à la réglementation professionnelle
  • de respecter les normes cliniques et de faire preuve de compétence professionnelle
  • de maintenir le même niveau de conduite professionnelle dans un environnement en ligne que celui attendu ailleurs

Que dois-je prendre en compte lorsque je m’engage dans la promotion de la santé sur les médias sociaux?

L’OMCO, ainsi que le cadre CanMEDS du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, reconnaît que la défense des intérêts est une composante clé du rôle du médecin.

Si vous exercez votre profession dans un cadre institutionnel, vous pouvez être assujetti à ses politiques ou lignes directrices concernant l’utilisation des médias sociaux. Certains établissements peuvent exiger une autorisation expresse avant de participer à des activités de défense des intérêts sur les médias sociaux, car ces activités pourraient être interprétées comme les impliquant directement. Vous pouvez également vous demander s’il est approprié d’informer l’administration de votre établissement ou les membres de l’équipe soignante avant de vous engager dans des activités de défense des intérêts en ligne, même si aucune politique ou ligne directrice ne l’exige.

À l’occasion, alors qu’ils sont engagés dans des activités de défense des intérêts visant à améliorer le sort des patients, d’un établissement ou du système de santé, les médecins peuvent se trouver en conflit avec d’autres personnes, notamment des collègues ou l’administration de l’établissement où ils travaillent. Dans de tels cas, il peut être nécessaire d’examiner l’impact de la conduite du médecin sur sa capacité à fournir des soins de santé de qualité, sur sa capacité à collaborer ou sur la sécurité des autres. Lorsque ces éléments sont compromis par les activités de défense des intérêts réalisées par un médecin, il est important d’examiner si les efforts de défense des intérêts sont en fait dans l’intérêt des patients et du public.

L’Ordre reconnaît que, malheureusement, les médecins peuvent être victimes d’attaques personnelles ou de harcèlement en ligne en ce qui concerne leurs activités de défense des intérêts. Les médecins peuvent se familiariser avec les contrôles de confidentialité et les mécanismes de signalement et les utiliser pour faire face à cette conduite. L’Ordre reconnaît également que ces interactions peuvent être négatives et pénibles pour les médecins. Une liste de ressources en matière de santé et de bien-être pour les médecins est disponible sur le site Web de l’OMCO.

Comment puis-je soutenir les objectifs d’équité, de diversité et d’inclusion par mon utilisation des médias sociaux?

On constate un engagement croissant en faveur de l’intégration de l’humilité culturelle et de la sécurité culturelle au sein du système de santé et de la profession médicale. L’humilité culturelle est une perspective qui consiste à faire preuve d’autoréflexion et de se reconnaître comme un apprenant lorsqu’il s’agit de comprendre l’expérience d’autrui. La sécurité culturelle est un résultat qui reconnaît et s’efforce d’aborder les déséquilibres de pouvoir inhérents au système de santé. L’objectif est de créer un environnement exempt de racisme et d’autres formes de discrimination, où les gens se sentent en sécurité lorsqu’ils reçoivent des soins de santé et y accèdent, et où les fournisseurs de soins se sentent en sécurité et respectés lorsqu’ils fournissent des soins de santé.

En gardant ces objectifs à l’esprit, l’OMCO soutient les médecins qui s’efforcent de favoriser un environnement inclusif. Il est également important que les médecins soient conscients que leur comportement sur les médias sociaux (y compris le fait d’aimer, de partager ou de commenter d’autres contenus) peut être visible pour d’autres personnes et que les commentaires et les comportements non professionnels (qui peuvent être manifestes ou plus subtils, comme les microagressions) peuvent faire en sorte que les autres se sentent marginalisés et affecter leur sentiment de sécurité et de confiance, et potentiellement la volonté des patients d’accéder aux soins. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l’orientation de l’APMC en matière de sécurité culturelle et les ressources sur l’équité, la diversité et l’inclusion de l’OMCO.

Que dois-je faire si une personne me contacte sur les médias sociaux pour me poser une question d’ordre médical?

Les médecins sont autorisés à partager des renseignements sur la santé qui sont destinés à l’éducation générale et ne sont pas propres à un patient. Par exemple, les renseignements publiés sur le blogue d’un médecin sur l’autogestion du diabète ou les renseignements figurant sur une page professionnelle qui encourage les patients à se faire vacciner contre la grippe saisonnière ne sont pas destinés à remplacer les conseils cliniques d’un médecin. Les conseils cliniques sont des conseils individualisés donnés à un patient précis pour un problème de santé particulier.

Vous pouvez répondre aux questions sans fournir de conseils cliniques. Par exemple, vous pouvez informer la personne que vous ne donnez pas de conseils sur les médias sociaux et lui demander de prendre un rendez-vous par les voies appropriées, ou vous pouvez fournir des renseignements sur les services de soins d’urgence, le cas échéant.

Les médecins qui interagissent avec des patients en ligne doivent respecter les obligations en matière de vie privée et de confidentialité, comme le prévoit la politique sur la protection des renseignements personnels sur la santé. Les médecins qui fournissent des conseils cliniques en ligne aux patients doivent se conformer à la politique sur les soins virtuels et aux autres politiques pertinentes de l’Ordre.

Que dois-je prendre en considération lorsque je partage des renseignements généraux sur la santé qui contiennent des allégations statistiques, scientifiques ou cliniques?

La politique exige que les médecins diffusent des renseignements vérifiables et étayés par les preuves et la science disponibles s’ils font des allégations statistiques, scientifiques ou cliniques. Il est important que les médecins prennent également en compte les risques associés au partage de ces renseignements.

Lorsque les médecins partagent des renseignements en ligne, il est probable que de nombreuses personnes leur accordent un poids ou une valeur importants, en particulier lorsqu’ils contiennent des allégations statistiques, scientifiques ou cliniques. Le partage de renseignements sans preuves scientifiques solides peut présenter des risques, notamment que les patients et les membres du public agissent sur la base de ces renseignements d’une manière qui pourrait mettre leur santé en danger.

Par exemple, si un médecin partage des renseignements sur un médicament ou un traitement potentiel nouveau ou non conventionnel, les risques de ce partage pourraient inclure le fait d’influencer les membres du public à rechercher ce médicament alors qu’il pourrait être inapproprié pour eux et qu’il pourrait avoir des conséquences négatives inattendues (p. ex., des effets secondaires). Comme lors de la prise de décisions en matière de traitement des patients, de manière générale, plus le risque est élevé, plus le niveau de preuve requis est élevé.

En gardant à l’esprit la relation entre les risques associés à des allégations précises et la force des preuves appropriées pour soutenir ces allégations, le document Conseils à la profession : Médecine parallèle et douce peut s’avérer instructif. Il fournit des renseignements supplémentaires sur la manière d’évaluer la solidité des preuves et les différents facteurs à prendre en compte.

Quel type d’information serait considéré comme étant trompeur ou mensonger?

Le partage de faux renseignements constituerait une violation des attentes de la politique. Ce qui est considéré comme « trompeur ou mensonger » est plus large que cela. Les médecins peuvent éviter d’être trompeurs ou mensongers en réfléchissant attentivement à la question de savoir si la formulation des messages comprend du contenu susceptible d’amener le lecteur à une conclusion incorrecte, de créer une fausse impression ou d’omettre des renseignements ou un contexte clés.

Dans certaines situations, comme lors d’une crise de santé publique, les renseignements peuvent changer et évoluer rapidement, et il peut s’avérer que les renseignements qui ont été transmis à un moment donné deviennent inexacts ou ne s’appliquent plus. La politique n’a pas pour but de couvrir de tels cas, alors que les renseignements communiqués par les médecins étaient les meilleurs disponibles à ce moment-là.

Cette politique n’a pas non plus pour but d’empêcher un débat raisonnable ou l’exploration de nouveaux développements en médecine. Cependant, les médecins qui font des déclarations qui contredisent le consensus scientifique, y compris dans le contexte d’une crise de santé publique, peuvent créer la confusion, accroître la méfiance et affecter la santé et la sécurité publiques en général. En tant que médecin, il est important de garder à l’esprit que vos déclarations, notamment celles contenant des allégations statistiques, scientifiques ou cliniques, peuvent avoir une grande influence et être perçues comme plus crédibles, que vous parliez ou non d’une question relevant de votre expertise.

Relations professionnelles et maintien des limites

Comment puis-je maintenir des limites appropriées avec les patients sur les médias sociaux?

En tant que médecin, il existe un risque accru lié à la gestion d’une double relation avec un patient, notamment la possibilité d’atteinte au jugement professionnel ou les attentes déraisonnables du patient. Les renseignements personnels sont plus facilement accessibles sur les médias sociaux et le fait de se connecter en ligne peut entraîner une autodivulgation inappropriée par les patients ou les médecins.

L’Ordre reconnaît que, surtout dans les petites communautés, les médecins et les patients peuvent interagir au sein du même réseau social. Ce qu’implique le maintien de limites appropriées peut donc varier selon la situation. Le maintien de limites appropriées peut signifier s’abstenir de communiquer sur les médias sociaux avec les patients et les personnes ayant une association proche avec eux. Les patients pourraient se sentir poussés à accepter une invitation de leur médecin en raison du déséquilibre de pouvoir inhérent à la relation médecin-patient. Si un patient ou une personne ayant une association proche avec lui demande à se connecter sur les médias sociaux, vous devez tenir compte de l’effet potentiel sur la relation médecin-patient. Les facteurs pertinents comprennent le type de soins cliniques fournis, la durée et l’intensité de la relation, et la vulnérabilité du patient. Lorsque vous refusez une invitation, vous pouvez discuter avec le patient des raisons pour lesquelles vous le faites afin d’éviter de nuire à la relation médecin-patient. Le contenu personnel étant généralement limité sur un compte professionnel de médias sociaux, l’utilisation d’un tel compte peut également vous aider à entrer en contact avec les patients sans compromettre la relation thérapeutique.

Les médecins doivent également se conformer aux attentes de la politique sur la transgression des limites lorsqu’ils interagissent avec les patients et les personnes ayant une association proche avec eux.

Confidentialité et protection de la vie privée

Comment puis-je anonymiser les renseignements si je veux parler d’un patient sur les médias sociaux?

L’anonymisation des renseignements personnels sur la santé d’une personne signifie l’élimination de toutes les situations dans lesquelles ils pourraient être utilisés, seuls ou avec d’autres renseignements, pour identifier la personne.

Un patient qui n’est pas nommé peut néanmoins être identifié grâce à une série de renseignements, comme une description de son état clinique, ou encore la date, l’heure ou le lieu. Lors de la publication de photos, même si un patient n’y figure pas directement, d’autres détails tels que l’horodatage ou le lieu (qui peuvent être trouvés dans les métadonnées d’une photo), peuvent être utilisés pour révéler des renseignements sur une personne. Même si seul le patient peut s’identifier à partir de ces renseignements, cela peut être considéré comme une atteinte à la confidentialité.

Compte tenu des risques accrus d’identification et de la nature hautement accessible et permanente d’Internet, la protection de la vie privée des patients est primordiale et les médecins peuvent envisager d’obtenir le consentement pour la publication de renseignements, même anonymisés, lorsque cela est possible. Les médecins doivent obtenir et documenter le consentement avant de publier des renseignements sur un patient lorsqu’il existe un doute sur la possibilité de préserver son anonymat (p. ex., la publication d’une photo contenant une partie identifiable du corps d’un patient).

Pourquoi dois-je m’abstenir de rechercher des renseignements sur la santé des patients si elles sont accessibles au public?

Cette politique est conforme aux exigences de la Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé (LPRPS), qui n’autorise la collecte indirecte de renseignements personnels sur la santé sans consentement que dans des circonstances limitées. En outre, les médecins préservent la confiance des patients et protègent la relation médecin-patient en s’abstenant de rechercher en ligne des renseignements sur la santé des patients sans leur consentement. De nombreux patients s’attendent raisonnablement à ce que leurs médecins ne recherchent pas leurs renseignements en ligne. Les patients peuvent percevoir cela comme une transgression des limites, un manque de confiance ou un manque de respect de leur autonomie, ce qui peut entraîner une rupture de la relation médecin-patient.

Quelles sont les justifications cliniques appropriées liées aux préoccupations en matière de sécurité pour la recherche en ligne de renseignements sur la santé des patients?

Les situations dans lesquelles il existe un risque de blessures graves pour un patient ou pour d’autres personnes et où le danger est imminent permettraient le plus clairement d’établir un raisonnement clinique approprié lié à des préoccupations de sécurité, par exemple, lorsqu’il existe des préoccupations concernant le risque de suicide ou de blessures graves pour un patient. Il existe également des circonstances qui, selon le jugement professionnel du médecin, peuvent inclure des facteurs urgents ou émergents, et il peut être raisonnable de rechercher des renseignements à leur sujet en ligne afin de fournir des soins appropriés au patient. Par exemple, cela peut se produire lorsqu’un patient se présente aux urgences sans réaction ou autrement incapable de fournir des renseignements essentiels.

Que puis-je faire pour protéger ma vie privée lorsque j’utilise les médias sociaux?

Il est important de garder à l’esprit que la confidentialité ne peut jamais être totalement garantie en ligne, même lorsque vous publiez dans un forum fermé. Les messages peuvent être partagés plus largement que prévu (p. ex., des captures d’écran de messages peuvent être partagées sur d’autres plateformes) et peuvent être difficiles à supprimer une fois en ligne. Les ressources du Commissariat à la protection de la vie privée du Canada ci-dessous fournissent des conseils utiles sur la façon dont les médecins peuvent personnaliser les paramètres de confidentialité de leur compte pour mieux garder le contrôle de leurs renseignements personnels et en limiter l’accès lorsqu’ils les publient en ligne.

Ressources

Association canadienne de protection médicale

Commissariat à la protection de la vie privée du Canada

Commissariat à l’information et à la protection de la vie privée de l’Ontario